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Cisaille guillotine

Nombre Parcourir:107     auteur:Éditeur du site     publier Temps: 2018-05-09      origine:Propulsé

enquête

Abstrait

  La machine à cisailler comprend un tablier fixe et un tablier mobile porté par des montants latéraux et muni de lames tranchantes, le tablier mobile étant guidé aux deux extrémités au moyen de dispositifs à rouleaux adaptés pour coopérer avec des rampes de guidage montées sur les prolongements latéraux inférieurs du tablier mobile. . Les dispositifs de guidage sont placés sensiblement au niveau du plan de coupe horizontal tandis qu'un autre dispositif de guidage est situé dans la partie inférieure de la cisaille. Les rallonges sont adaptées pour recevoir et transmettre la puissance de coupe développée par des vérins montés sur le tablier fixe.

Cisaille guillotine (1)Cisaille guillotine (2)

Cisaille guillotine (3)Cisaille guillotine (4)

La description

  La présente invention concerne une machine à cisailler à guillotine pour couper des métaux sous forme de feuille.

  Ces cisailles guillotines sont composées d'un bâti composé de deux membres droits, d'un tablier fixe et d'un tablier mobile guidé sur le bâti.

  Le tablier fixe est constitué par un support de palier ou une palette pour supporter la lame fixe et par une table montée perpendiculairement au support de support. Le tablier en mouvement est guidé dans un plan vertical ou légèrement incliné et soutient la lame en mouvement.

  Les dispositifs de guidage sont généralement situés sur le tablier en mouvement proprement dit. De plus, la force de coupe est conférée au tablier mobile au moyen d'un dispositif mécanique ou hydraulique situé au-dessus ou au-dessous dudit tablier mobile et adapté pour produire une action sur ce dernier soit directement, soit au moyen de bras de liaison exerçant une poussée ou une traction. force sur ledit tablier.

  Il est connu que la force de cisaillement appliquée à une tôle est accompagnée d'un couple qui est absorbé par les pinces pour tôle et qui génère une force horizontale transversale relativement élevée. Le tablier en mouvement doit donc résister à cette force au moyen de ses éléments de guidage.

Cependant, du fait des agencements de construction adoptés dans la pratique, lesdits éléments de guidage sont généralement situés au-dessus du plan de coupe. En conséquence, aucun support rigide n'est prévu au niveau du plan de coupe. Cela produit des déformations élastiques de la structure du tablier qui altèrent la qualité de la coupe, ce qui entraîne des aspérités et des bavures sur la tôle.

  De plus, le tablier mobile a généralement une longueur importante par rapport à sa hauteur. Le tablier agit comme une poutre qui supporte une charge et sa hauteur est déterminée par le calcul de la résistance des matériaux. En conséquence, les dispositifs de guidage sont de faible longueur et sont donc soumis à des contraintes très élevées. Ces dispositifs sont soumis à une usure rapide qui augmente le jeu entre les lames et entraîne également des bords brouillés après le cisaillement.

  Enfin, les machines à cisailler connues destinées à découper des tôles minces doivent être équipées d'un dispositif de maintien des feuilles situé à l'arrière du plan vertical des aubes. Il est en effet connu que des feuilles minces de grande taille se plient sous l’action de leur propre poids. Lorsque l'on souhaite cisailler la tôle qui se projette bien à l'arrière des aubes, celle-ci se plie et sort de la butée arrière prévue dans le plan de travail horizontal. En conséquence, des mesures doivent être prises pour supporter ladite tôle derrière le plan de coupe et pour assurer le retrait dudit support pendant l'opération de découpe afin de permettre la libre circulation de la tôle et son retrait ultérieur.

  Ce dispositif de maintien de la feuille qui doit être retiré au moment de la coupe est actionné au moyen d’une source d’alimentation indépendante de la machine.

  Les systèmes les plus utilisés jusqu'à présent sont soit des supports magnétiques qui maintiennent la tôle au moyen de sa face supérieure, soit des supports inférieurs indépendants de la cisaille et actionnés par une source d'énergie auxiliaire telle que l'air comprimé. ou un fluide hydraulique.

  Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant une machine à cisailler qui permet notamment de découper des tôles sans former les bavures susmentionnées.

  A cet effet et conformément à l'invention, des dispositifs de guidage du tablier mobile sont montés sensiblement au niveau du plan de coupe horizontal tandis que d'autres dispositifs de guidage sont placés à l'intérieur de la partie inférieure de la cisaille, les rampes de guidage desdits dispositifs étant rigidement fixées aux extensions latérales inférieures du tablier mobile, lesdites extensions étant adaptées pour recevoir et transmettre la puissance de coupe développée par des vérins montés sur le tablier fixe.

  La disposition des dispositifs de guidage et des rampes dont la longueur hors tout est importante par rapport à la hauteur du tablier mobile et dont certaines sont également placées sensiblement au niveau du plan de coupe entraîne une réduction considérable de l'usure des composants de guidage et élimine les déformations élastiques nuisibles à la structure en mouvement du tablier, éliminant ainsi pratiquement les bavures de coupe sur la tôle.

Plus précisément, les rampes de guidage des dispositifs mentionnés ci-dessus sont conçues conformément à l'invention pour avoir une longueur totale supérieure à la hauteur du tablier mobile alors que le guidage dudit tablier s'effectue sur une distance nettement plus courte. machines à cisailler de types connus.

  Selon une autre caractéristique de l'invention, les galets des dispositifs de guidage situés sensiblement au niveau du plan de coupe horizontal sont réglables pour régler le jeu entre les lames de coupe en fonction de l'épaisseur à découper. .

  Un certain nombre de rouleaux situés au niveau du plan de coupe horizontal sont ainsi montés sur les faces arrière d’extensions latérales librement rotatives sur des excentriques portés par des broches placées dans les alésages des montants, ces derniers étant appliqués contre des rampes disposées les faces arrière des extensions latérales du tablier mobile.

  Conformément à une caractéristique importante de l'invention, la cisailleuse à guillotine est équipée d'un dispositif de maintien de tôles minces de grand format, placé à l'arrière du plan de coupe derrière les extensions latérales inférieures du tablier mobile et supporté par ces derniers; ledit dispositif de maintien de feuilles est conçu pour se déplacer vers le bas de manière synchronisée avec le tablier mobile afin de supporter la tôle pendant une opération de coupe, puis de se retirer au moment du retour du tablier mobile vers le haut afin de permettre le retrait de la plaque métallique. une feuille de métal tandis que des moyens sont prévus pour commander automatiquement ledit système de maintien de feuille uniquement au moyen des vérins prévus pour entraîner le tablier mobile sans apport d'énergie supplémentaire.

  Ainsi, le dispositif de maintien de feuilles minces présente l'avantage de supporter la feuille pendant l'opération de coupe et pendant le mouvement descendant du tablier mobile. Ce dispositif de maintien peut également fonctionner sans aucune source d’énergie externe, notamment parce qu’il est monté sur les extensions latérales du tablier mobile.

Conformément à une autre caractéristique de l'invention, les extensions latérales sont pourvues d'extrémités recourbées vers le haut sous la forme d'escrocs sur lesquels les vérins de travail exercent une poussée vers le bas afin de déplacer le tablier mobile vers le bas. .

  D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante. Un exemple de réalisation de la machine à cisailler conforme à l'invention est illustré aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et dans lesquels:

  FIGUE. 1 est une vue en demi-élévation latérale et en demi-coupe selon la ligne II de la fig. 2 et illustre la machine à cisailler à guillotine selon l'invention;

  FIGUE. 2 est une vue en élévation de face de la cisaille de la Fig. 1;

  FIGUE. 3 est une vue en demi-coupe et en élévation à grande échelle montrant les dispositifs de guidage du tablier mobile;

FIGUE. 4 est une vue en élévation latérale à grande échelle illustrant le dispositif de maintien de tôles minces de grand format, ledit dispositif étant représenté en position haute;

  FIGUE. 5 est une vue agrandie en demi-coupe et en élévation montrant un vérin d'amortissement en relation de coopération avec le dispositif de maintien de feuille mince pour maintenir celui-ci en position basse lors du retrait de tôles;

  FIGUE. La figure 6A est une vue schématique en élévation du dispositif de maintien de feuilles minces en position haute;

  FIGUE. La figure 6B est une vue schématique similaire montrant le dispositif de maintien de feuilles minces en position inférieure lorsque le tablier mobile est situé au point mort inférieur;

  FIGUES. 6C et 6D sont des vues schématiques similaires aux fig. Les figures 6A et 6B montrent les deux positions possibles du dispositif de maintien de feuilles minces en corrélation avec les deux modes possibles d'enlèvement des feuilles vers l'arrière et vers l'avant de la cisaille.

  La cisaille guillotine illustrée aux Figs. 1 et 2 comprend deux montants latéraux verticaux 1a et 1b fixés rigidement à une table fixe 2 et à un tablier 3 destiné à supporter une lame fixe 4, les deux composants susmentionnés étant agencés de manière à constituer un support à angle droit soutenu par des goussets 5

  La cisaille comprend en outre un tablier mobile supérieur 6 muni d'une lame coupante 7, ladite lame étant insérée dans la partie inférieure d'une plaque verticale 8 fixée rigidement à une plaque horizontale 9 associée à des goussets 11.

  Le tablier mobile 6 est légèrement incliné par rapport à la verticale selon un angle α afin d'empêcher tout frottement des pales 7 et 4 lorsque le jeu est à une valeur minimale. Le tablier mobile 6 est maintenu en position haute par des ressorts de compression 12 disposés coaxialement avec des tiges de guidage 13 munies de parties épaulées supérieures 14 auxquelles la poussée des ressorts 12 est appliquée. Les tiges verticales 13 sont fixées rigidement à la plaque 9 du tablier mobile tandis que les extrémités inférieures des ressorts 12 sont appliquées contre des épaulements annulaires 15 fixés rigidement aux montants verticaux fixes la et lb du châssis de la machine à cisailler.

  Ladite machine est ainsi équipée à chaque extrémité du tablier mobile 6 d'un système de rappel élastique pour ramener le tablier mobile en position haute.

  De plus, la cisailleuse à quillotine est pourvue d'un assemblage de vérins de serrage de feuilles 16 répartis sur toute la longueur de la machine et fixés sur une plaque frontale 17. Lesdits vérins 16 agencés de manière connue en soi ne sont pas illustrés. En figue. 2. La lame mobile 7 est inclinée par rapport à l'horizontale β.

  Conformément à l'invention, la cisaille guillotine est équipée d'une pluralité de dispositifs de guidage du tablier mobile 6, lesdits dispositifs étant montés sensiblement au niveau du plan de coupe horizontal P dans lequel la feuille à découper est destinée à être reçue. tandis que d'autres dispositifs de guidage sont placés dans la partie inférieure de la cisaille. Tous ces dispositifs de guidage sont adaptés pour coopérer avec des rampes de guidage fixées rigidement à deux prolongements latéraux inférieurs 18, 19 du tablier mobile 6. Lesdits prolongements sont adaptés pour recevoir et transmettre la puissance d'entraînement ou de coupe développée par deux vérins hydrauliques 21, 22. qui sont montés sur le tablier fixe 3.

La cisaille comporte ainsi deux extensions latérales montées chacune à une extrémité du tablier mobile 6 avec un vérin de travail 21, 22 associé à chaque extension latérale précitée. Dans la forme de construction illustrée, les prolongements latéraux 18, 19 sont pourvus d'extrémités 18a à 19a qui sont repliées vers le haut en forme de creux et sur lesquelles les vérins 21, 22 exercent une poussée vers le bas afin déplacement du tablier 6 dans la direction descendante.

  Les prolongements 18, 19 sont constitués par des tiges de section rectangulaire, dont les faces avant et arrière sont pourvues de rampes faisant partie des dispositifs de guidage susmentionnés. Ces dispositifs sont de trois types:

  une première paire de dispositifs 23 positionnés au niveau du plan de coupe P sur les faces arrière des prolongements latéraux 18, 19;

  une deuxième paire de dispositifs de guidage 24 situés sur la face avant des prolongements 18, 19 entre ceux-ci et le tablier fixe 3; et

  une troisième paire de dispositifs de guidage 25 montés à l'extrémité inférieure des prolongements latéraux 18, 19.

  Lesdits dispositifs de guidage du tablier mobile 6 vont maintenant être décrits plus particulièrement à la figure 3. 3

  Chaque dispositif de guidage 23 comprend un galet 26 situé dans le plan horizontal P de la tôle, ledit galet étant monté de manière lâche sur un excentrique 27 équipé . Le rouleau 26 est ainsi en contact de roulement sans jeu avec une rampe de guidage 29 correspondante formée sur la face arrière du prolongement latéral associé 18 ou 19 et réagit contre la force de coupe horizontale.

Chaque dispositif de guidage 24 est placé légèrement en dessous du plan de coupe P entre le tablier fixe 3 et l'élément vertical 18 ou 19 correspondant et est composé comme suit: ledit dispositif comprend un rouleau 31 appliqué contre une rampe de guidage 32 formée sur le prolongement latéral associé. 18 ou 19; ledit rouleau 31 est porté par une culasse 33 ayant un prolongement sous la forme d'une tige 34 montée coulissante dans un alésage 35 ménagé horizontalement dans le tablier fixe 3. En complément, un système élastique 36 supporté par ladite tige 34 et appliqué contre le tablier fixe 3 exerce sur le rouleau 31 une poussée élastique qui maintient ledit rouleau appliqué en continu contre la rampe 32. Dans l'exemple illustré, le système élastique 36 est constitué par un empilement de rondelles élastiques telles que la rondelle 37, étant comprimé entre le tablier fixe 3 et un épaulement annulaire 38 qui est coaxial à la tige 34 et qui sert à transmettre la poussée des rondelles élastiques au rouleau 31.

  La tige 34 et le rouleau 31 peuvent ainsi avoir une certaine plage de déplacement horizontal du fait que la tige 34 peut pénétrer plus ou moins dans l'alésage 35.

  Les dispositifs de guidage 25 situés dans la zone inférieure de la cisaille sont constitués chacun de deux rampes de guidage verticales 39, 41 fixées rigidement au prolongement latéral correspondant 18 ou 19, un rouleau 42 étant emprisonné avec un léger jeu entre lesdites rampes et pouvant tourner autour d'un axe de pivotement 43 qui est fixé à l'élément vertical correspondant la ou lb. Le faible jeu ménagé entre le rouleau 42 et les rampes permet au rouleau de rouler soit le long de la rampe 39, soit le long de la rampe 41.

  Selon une caractéristique importante de l'invention, les prolongements latéraux 18, 19 sont adaptés pour supporter un dispositif servant à maintenir des feuilles métalliques minces de grand format, qui est placé à l'arrière du plan de coupe P et qui ne sera pas décrit référence aux figures. 4 et 5.

  Ce dispositif de maintien de feuilles qui est représenté en élévation latérale sur la Fig. 4 est conçu pour se déplacer vers le bas de manière synchronisée avec le tablier mobile 6 afin de supporter la tôle en cours de découpe, puis de se retirer au moment du retour du tablier mobile vers le haut afin de permettre son retrait de la feuille. En complément, des moyens sont prévus pour commander automatiquement ce système de maintien uniquement au moyen des vérins hydrauliques 21, 22 pour entraîner le tablier mobile 6 sans avoir besoin de fournir d'énergie externe.

  Le dispositif de maintien de feuilles métalliques minces comprend ainsi un cadre articulé qui supporte une plate-forme 44 pour recevoir la feuille métallique et est adapté pour pivoter autour de deux broches horizontales parallèles 45, 46 au moment du retour vers le haut du tablier mobile de manière à pour s'assurer que ladite plate-forme 44 est inclinée soit vers l'avant, soit vers l'arrière en vue de permettre le retrait corrélativement de la tôle découpée dans le sens avant ou arrière.

Ledit dispositif de maintien de feuilles comprend deux plaques d'angle 47 fixées chacune perpendiculairement à un prolongement latéral 18, 19 et munies chacune de deux axes de pivotement 45,46 perpendiculaires au plan des plaques d'angle. Lesdits axes de pivotement 45, 46 sont escamotables et servent à supporter la plateforme 44 qui est munie d'un troisième axe de pivotement placé entre les axes de pivotement 45, 46 précités et parallèle à ceux-ci.

  A chaque extrémité de la broche intermédiaire 48 est monté pivotant un bras de liaison 49 qui est lui-même fixé de manière pivotante au niveau de l'extrémité inférieure 51 à un levier 52, ledit levier étant quant à lui pivoté sur le prolongement latéral associé 18 ou 19. En position haute, le levier 52 est limité dans ses déplacements angulaires par une butée constituée par un bloc 53 solidaire du prolongement latéral correspondant 18 ou 19, de sorte que les éléments précités 44, 49, 52 ainsi que le prolongement 18 du tablier mobile forment un parallélogramme articulé.

  Chacun des deux axes de pivotement 45 et 46 peut être retiré de manière à permettre l'articulation de la plateforme 34 autour de l'axe non retiré.

  Le levier inférieur 52 est couplé de manière pivotante et est apte à coopérer avec des moyens d'ancrage, ce qui permet de maintenir l'axe de pivotement 57 en position inférieure lorsque le tablier mobile 6 a atteint le point mort inférieur de sa course et pendant sa course ascendante afin de provoquer un déplacement pivotant du parallélogramme et ainsi de retirer la tôle.

  Dans le cas de chaque levier 52 du châssis articulé qui vient d'être décrit, lesdits moyens d'ancrage peuvent être constitués à titre d'exemple de la manière suivante: un vérin 54 est ancré à une extrémité à l'élément vertical fixe fixe 1a ou 1b et est muni d'un piston 55 fixé rigidement à une tige 56, ladite tige étant montée pivotante sur un axe 57 qui est fixé rigidement au levier 52.

  Les deux chambres 58a, 58b (figure 5) du vérin 54 sont remplies d'huile. La chambre inférieure 58a contient un élément élastique 59 constitué par un ressort de rappel qui pousse le piston 55 et la tige 56 en position haute. Une première conduite 61 est reliée aux deux chambres 58a, 58b et équipée d'un clapet anti-retour 62 tandis qu'une deuxième conduite 63 munie d'un orifice calibré 64 et équipée d'une électrovanne 65 est reliée à la conduite 61. la soupape 62 est orientée de manière à s'ouvrir pour permettre à l'huile de passer de la chambre inférieure 58a aux chambres supérieures 58b lorsque le piston 55 se déplace vers le bas et comprime le ressort 59.

  Dans le sens opposé, deux cas peuvent se présenter:

  (a) l'électrovanne 65 est fermée: le clapet anti-retour et l'électrovanne 65 empêchent toute huile de passer de la chambre 58b à la chambre 58a, de sorte que le piston 55 est maintenu immobile:

  (b) l'électrovanne 65 est ouverte, l'huile s'écoule à travers l'orifice calibré 64, le débit d'huile est réduit et le piston 65 est freiné dans son mouvement ascendant produit par le ressort de rappel 59 qui se dilate.

Ce système remplit donc la double fonction d’un dispositif de verrouillage lors du déplacement vers le haut du tablier mobile 6 et d’un dispositif d’amortissement lors du déplacement vers le haut de la plate-forme 44.

  Le fonctionnement de la cisaille guillotine et du système de maintien de feuilles métalliques minces va maintenant être décrit ci-après.

  Une fois que les vérins hydrauliques de travail 21 et 22 ont été mis sous pression, lesdits vérins soumettent les parties d'extrémité 18a, 19a des prolongements latéraux 18, 19 à des forces de poussée dirigées vers le bas (représentées par la flèche F sur la figure 1) en opposition aux ressorts de rappel 12. Les prolongements 18, 19 se déplacent donc vers le bas pendant la course de travail. Pendant toute la durée de la course, le tablier mobile 6 est guidé par les dispositifs 23, 24, 25, dont la hauteur est supérieure à celle du tablier mobile. Le fait que les rouleaux 26 du dispositif 23 soient situés dans le plan horizontal P de la tôle permet d'éviter toute déformation du système en mouvement.

  La longueur substantielle du système de guidage de haut en bas, telle que réalisée conformément à l'invention, ne pouvait pas être obtenue avec des moyens conventionnels. De plus, le fait que les prolongements latéraux 18, 19 soient soumis à l'effort exercé par les vérins hydrauliques placés sous le plan de coupe P dans une zone disponible réduit avantageusement la hauteur totale de la cisaille.

  Le dispositif complet de maintien de feuilles métalliques minces tel qu’illustré à la Fig. 4 accompagne le tablier mobile sur toute la plage de la course C tout en comprimant le ressort 59 du vérin 54 et en entraînant l'huile de la chambre 58a à la chambre 58b. La tôle est donc supportée pendant toute l'opération de découpe.

  FIGUES. Les figures 6A et 6B illustrent respectivement les positions du tablier mobile et de son dispositif de maintien de feuilles au début et à la fin de la course de travail. Lorsque le point mort bas est atteint, l'électrovanne 65 est automatiquement fermée par un contact électrique de fin de course (non représenté sur les dessins).

  Partant du point mort inférieur mentionné ci-dessus et lorsque le tablier mobile 6 revient vers le haut, le piston 55 et la tige 56 sont ainsi bloqués en fin de course et maintiennent le pivot 57 du levier 52 dans une position fixe.

  Comme le montre la Fig. 4, deux cas peuvent donc se présenter:

  (a) l'axe de pivotement 45 a été retiré tandis que l'axe de pivotement 46 est engagé dans son palier. La plate-forme 44 pivotée sur le pivot 46 est inclinée vers l'arrière dans la position désignée par la référence 44a, ce déplacement en pivotement étant indiqué par la flèche G1 de la Fig. 4. Corrélativement, l'axe 61 du bras de liaison 49 prend la position désignée par la référence 61a tandis que le levier 52 effectue un mouvement de pivotement vers le bas autour de son point d'appui sur le prolongement latéral 18 ou 19 et prend la position désignée par la référence 52a.

  (b) le pivot 46 est retiré tandis que le pivot 45 est engagé dans son palier. La plate-forme 44 s'incline vers l'avant en pivotant autour de la goupille 45 vers la position désignée par la référence 44b, ce déplacement en pivotement étant indiqué par la flèche G2; l'axe 61 prend la position 61b et l'axe du levier 62 passe également à la position 52a.

La première des deux positions susmentionnées de la plate-forme 44 permet, après l'opération de découpe, de retirer les feuilles de métal de la face arrière de la cisailleuse, tandis que la seconde position permet de les retirer de la face avant.

  Lorsque le tablier a atteint le point mort haut à la fin de sa course ascendante, un autre contact de fin de course ou tout autre système de détection approprié non représenté sur les dessins déclenche l'ouverture de l'électrovanne 65. La plate-forme 44 qui est poussée vers le haut par le ressort 59, par l'intermédiaire du levier 52 et de la biellette 49, revient à la position horizontale afin de recevoir la tôle à couper pour le cycle suivant. Ce mouvement est amorti par l'orifice calibré 64, comme expliqué précédemment.

  Il est à noter que le cycle de fonctionnement qui vient d'être décrit ne consomme aucune puissance autre que celle requise pour le fonctionnement de la cisailleuse proprement dite, c'est-à-dire la puissance développée par les vérins de travail 21 et 22, au contraire machines à cisailler de types connus.

  L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus et peut s'étendre à de nombreuses variantes de construction. Ainsi, les vérins 21, 22 peuvent être du type à double effet, supprimant ainsi les ressorts de rappel 12.

  De plus, pour retenir puis libérer le point d'articulation ou d'ancrage du parallélogramme articulé constitué par l'axe de pivot 57 du levier 52, il est possible de remplacer le vérin 54 et les conduits associés 61, 63 par tout autre agencement équivalent. .

  De plus, les rouleaux du dispositif de guidage tels que ceux désignés par les références 26, 42, 31 peuvent être remplacés par des sabots de glissement ou de roulement.

  Revendications (10)

  Ce qui est revendiqué est:

  1. Cisaille guillotine comprenant un tablier fixe et un tablier mobile porté par des montants latéraux et munie de lames tranchantes, le tablier mobile étant guidé aux deux extrémités par des dispositifs de guidage coopérant avec des rampes de guidage, les rampes de guidage du mouvement les tabliers sont situés sur les extensions latérales inférieures dudit tablier mobile et dans lesquels des dispositifs de guidage sont placés sensiblement au niveau du plan de coupe horizontal, tandis qu'un autre dispositif de guidage est placé dans la partie inférieure de la cisaille en liaison avec les dispositifs susmentionnés, lesdits prolongements étant adapté pour recevoir et transmettre la puissance de coupe développée par les vérins montés sur le tablier fixe.

  2. Cisaille guillotine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'action de guidage produite par les dispositifs précités est exercée sur une longueur dépassant la hauteur du tablier mobile.

  3. Cisaille guillotine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les dispositifs de guidage sont équipés de rouleaux situés sensiblement au niveau du plan de coupe horizontal et réglables pour régler le jeu entre les lames de coupe en fonction de l'épaisseur à découper. .

  4. Cisaille guillotine selon la revendication 3, caractérisée par le fait qu’un certain nombre de rouleaux situés au niveau du plan de coupe horizontal sont montés rotatifs sur des excentriques portés par des broches placées dans des alésages des montants, sont appliquées contre des rampes disposées sur les faces arrière des extensions latérales du tablier mobile, des dispositifs de guidage du tablier mobile étant placés entre les extensions latérales dudit tablier et le tablier fixe légèrement en dessous du plan de coupe horizontal, et constitués chacun d'un rouleau appliqué contre une rampe de guidage prévue sur l'extension latérale associée, ledit rouleau étant porté par une culasse prolongée par une tige montée coulissante à l'intérieur du tablier fixe tandis qu'un système élastique complémentaire supporté par ladite tige et appliqué contre le tablier fixe exerce sur le rouleau une poussée élastique qui maintient ledit rouleau appliqué de manière continue contre le rampe.

5. Cisaille guillotine selon la revendication 1, caractérisée en ce que les dispositifs de guidage situés dans la zone inférieure de la cisailleuse sont formés chacun de deux rampes verticales fixées rigidement à l'extension latérale correspondante, un rouleau porté par l'élément vertical associé étant emprisonné léger jeu entre lesdites rampes verticales.

  6. Cisaille guillotine selon la revendication 1, dans laquelle les extensions latérales du tablier mobile sont pourvues d'extrémités recourbées vers le haut sur lesquelles les vérins de travail exercent une poussée vers le bas afin de déplacer le tablier mobile.

  7. Cisaille guillotine selon la revendication 6, comprenant un dispositif de maintien de feuilles métalliques minces de grand format, placé à l'arrière du plan de coupe et constitué par un châssis articulé adapté pour supporter une plate-forme de réception du une tôle métallique et à pivoter autour d’axes horizontaux lors du retour du tablier mobile vers le haut, ladite machine comprenant des moyens permettant d’incliner la plate-forme soit vers l’avant soit vers l’arrière de manière à permettre le retrait de la tôle découpée de manière corrélative dans le sens avant ou arrière et dans lequel le dispositif pour maintenir des feuilles métalliques minces est rendu solidaire des extensions inférieures du tablier mobile.

  8. Cisaille guillotine selon la revendication 7, dans laquelle le dispositif de maintien de feuilles comprend deux plaques d'angle fixées chacune à angle droit à une extension latérale du tablier mobile et munies chacune de deux axes de pivotement rétractables parallèles et horizontaux servant de supports de plate-forme. , ladite plate-forme étant munie d'un troisième axe de pivotement qui est placé entre les deux autres axes de pivotement parallèlement à celui-ci et sur lequel est monté pivotant un bras de liaison, l'extrémité inférieure dudit bras de liaison étant montée pivotante sur un levier qui est à son tour pivoté sur l'extension latérale associée, ledit levier étant limité en position haute dans ses déplacements angulaires par une butée rigidement fixée à l'extension latérale correspondante, de sorte que les éléments précités comprenant ladite plate-forme constituent un parallélogramme articulé.

  9. Cisaille guillotine selon la revendication 8, dans laquelle le levier inférieur du parallélogramme est fixé de manière pivotante au moyen d'ancrage en relation de coopération avec celui-ci de sorte que ledit moyen maintienne le point d'appui dudit levier sur ledit moyen dans la position inférieure lorsque le tablier mobile est en place. atteint le point mort inférieur de sa course et lors de la course de retour vers le haut afin de déplacer le parallélogramme dans un mouvement de pivotement et d’enlever la tôle.

  10. Cisaille guillotine selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens précités sont prévus dans le cas de chaque levier inférieur du châssis articulé avec un vérin qui est ancré à l'élément vertical fixe et dont la tige de commande est fixée de manière pivotante au levier, un élément élastique placé dans l'une des deux chambres remplies d'huile dudit vérin afin de pousser en permanence le piston et la tige de piston vers la position haute, un premier tuyau raccordé aux deux chambres de vérin et muni d'un clapet anti-retour et un second tuyau équipé d'une électrovanne connectée en dérivation du premier tuyau, lesdits éléments étant agencés de telle sorte que lorsque le piston subit un déplacement vers le bas, l'huile s'écoule de la chambre contenant ledit élément élastique vers l'autre chambre et s'ouvre le clapet anti-retour lors de la fermeture de l'électrovanne verrouille le piston en position basse lorsque le tablier mobile se trouve au point mort inférieur de sa course et pendant la course de retour ascendante l afin de provoquer un déplacement pivotant de la plate-forme vers une position de préparation au retrait de la tôle.

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